On entend souvent dire qu’il est très difficile d’apprendre le japonais, notamment à cause de sa langue écrite. C’est vrai que cette dernière croise plusieurs systèmes d’écriture différents, ce qui peut vite décourager l’apprentissage … Mais pas de panique, on vous explique !

Les kanji

Les kanji sont issus du système d’écriture chinois, dont les plus vieilles traces remontent environ à 1200 av. JC. Il s’agissait au départ d’une écriture de divination, qui était gravée sur des carapaces de tortues ou des omoplates de grands mammifères.


      On généralise souvent en parlant « d’idéogrammes », car chacun représente un concept, un mot, et l’association des kanji permet donc de créer une nouvelle idée.

En japonais, on peut les classer principalement en 3 catégories :
. Les pictogrammes, qui représentent en image une idée (ex : l’arbre 木, la montagne 山…). C’est le cas pour seulement une toute petite partie d’entre-eux aujourd’hui, et beaucoup de kanji qui étaient à l’origine des pictogrammes ont vu leur sens s’éloigner de leur dessin d’origine au fil du temps.
. Les idéogrammes, qui représentent un concept abstrait.
. Les composés sémantiques, des kanji composés de bouts d’autres kanji, souvent pour leur intérêt phonétique. C’est pour ça qu’il ne faut pas toujours chercher à décomposer un kanji pour essayer d’en comprendre le sens…

 Les syllabaires: hiragana et katakana

      Les hiragana forment un syllabaire utilisé pour retranscrire tous les noms japonais, pour la grammaire, et également pour la lecture des kanji. Il en existe 46 aujourd’hui.
Les katakana sont semblables aux hiragana, mais servent à retranscrire les mots étrangers. Il en existe donc également 46.

En plus de cela, les Japonais connaissent et utilisent au quotidien l’alphabet latin (sigles, anglais au quotidien…), et l’on appelle romaji la retranscription de la langue japonaise dans notre alphabet.
Enfin les chiffres arabes sont aussi bien utilisés que les kanji appartenant au système numéral chinois.

      Si votre objectif est d’apprendre à lire le japonais, il est indispensable de commencer par apprendre les hiragana et katakana. Ces deux syllabaires sont les clés de base, essentielles pour pouvoir comprendre la structure d’une phrase et connaître la lecture des kanji eux-mêmes.
L’apprentissage des kanji se fait lui petit-à-petit ! Ne vous laissez pas impressionner par leur nombre ou leur apparence complexe, et procédez par étapes.

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